Faut-il avoir peur du populisme?
Snippets from A.N.R's website:...we at A.N.R. and the public in general will never bow to hypocritical attempts to muzzle us where our sovereign rights are at stake, on the contrary if necessary next time we will be five thousand and the time after that, ten thousand until the 97% of the population that expressed their disapproval of illegal immigration and called for immediate action are finally heard.
Yesterday we have set a precedent, we have demonstrated that on issues where our National Interest is at stake we have it within us to UNITE above partisan politics to safeguard our fundamental rights as a People.
...Since yesterday our website has been literally inundated with subscriptions and mails expressing interest in the A.N.R. and its ideals.
Snippets from article by Alexandre Dorna (Le Monde diplomatique, Maniere de voir no. 83, Oct-Nov 2005) Le populisme est surtout un phenomene de transition, eruptif et presque ephemere, qui se developpe au sein d'une crise generalisee et d'un statu quo politico-social insoutenable pour les majorites. Il s'agit d'une sonnette d'alarme, d'un avertissement bruyant et baroque plutot que d'une explosion qui emporterait tout sur son passage...C'est une reaction de colere et de mefiance a l'egard des institutions et face aux forces centrifuges qui menacent les mythes fondateurs de la nation.C'est son caractere "pluriclassiste" et transversal qui le rend capable de traverser les clivages politiques classiques.Si le populisme n'emerge pas ex nihilo, c'est parce qu'il est associe a une situation de crise de societe et a la presence d'un syndrome de desenchantement. L'immobilisme des elites au pouvoir entraine le statu quo politique. La croyance dans la nation se fissure. L'avenir provoque la peur. La doute se transforme en silence complice...La presence du populisme est assimilable, mutatis mutandis, a un acces de fievre. Et si la fievre est symptome de maladie, elle n'est pas, en elle-meme, la maladie.